Vendredi 19 octobre dernier, j’ai eu le plaisir d’accueillir à Meyenheim M. François Fillon, ancien Premier Ministre, Député de Paris et candidat à la présidence de l’UMP.

J’ai été particulièrement heureux de l’accueillir dans une salle bondée regroupant près de 600 militants et sympathisants venus l’écouter et le soutenir.

Aujourd’hui la gauche détient tous les pouvoirs : Présidence de la République, Parlement, Régions, Départements, Villes. Au lieu de s’attaquer aux urgences de la situation économique de la France en traitant la compétitivité et l’emploi, la gauche préfère ouvrir des débats de société sur le mariage homosexuel, la législation du cannabis ou encore le droit de vote des étrangers non communautaires.

A l'occasion de ce meeting, François Fillon a développé son projet pour la France. Il a notamment évoqué la proposition de triple pacte qu'il formule : Productivité, Nation, Europe. Il a également évoqué le projet de l'école de la République qui doit se construire autour des valeurs d'autorité, de respect, de devoir et d'effort plutôt qu'autour des rapports formulés par des soixante-huitards. Enfin il s'est scandalisé de la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim, au nom d'un accord électoral avec un parti politique qui représente moins de 4% de l'électorat au détriment des 900 salariés et du prix de notre énergie qui est la moins chère d’Europe.

Dans cette situation nous avons besoin d’une opposition ferme et d’unité nationale. D’une opposition qui sait affirmer les intérêts de la France quand ils sont en danger mais qui ne s’obstinera pas simplement à « voter contre » comme l’a fait la gauche pendant 5 ans.

Je viens d’apprendre avec beaucoup d’amertume la décision du Président de la République d’arrêter la centrale nucléaire de FESSENHEIM dès l’année 2016. En pleine crise économique, le gouvernement n’a-t’il pas d’autres préoccupations, alors que les entreprises suppriment des emplois pour se restructurer, que d’en rajouter une couche avec l’annonce de la suppression de 900 emplois sur le site alsacien. Personne ne peut croire en effet que les emplois seront maintenus chez les cotraitants, sous-traitants, fournisseurs et restaurateurs de la région. Nous bénéficions grâce au nucléaire de l’énergie la moins chère d’Europe, c’est bon pour nos entreprises et nos concitoyens surtout en période de crise. Cette filière énergétique emploie des dizaines de milliers de salariés en France et est un fleuron de l’industrie de notre pays. A partir de là, comment allons-nous expliquer à l’étranger que les centrales nucléaires que nous vendons sont fiables et durables alors que dans le même temps on les ferme chez nous après 30 ans et ce pour des raisons purement idéologiques et politiciennes. EDF dépense actuellement 200 millions d’euros sur le site de FESSENHEIM dans le cadre de la révision périodique. Quel gâchis financier ! Quel gâchis économique ! Quelle irresponsabilité de la part du Gouvernement !

J’ai assisté mardi 3 juillet, à l’Assemblée Nationale, au discours de politique générale du nouveau Premier Ministre, Monsieur Jean-Marc AYRAULT. Force est de constater que le discours de plus de 90 minutes a sonné bien creux. Pas d’annonces sur la réduction des dépenses publiques, aucune mesure pour réduire le coût du travail afin de redynamiser notre économie et enfin le matraquage fiscal qui ressurgit.

Pendant toute la campagne électorale M. François HOLLANDE a complètement ignoré la crise proposant de financer toutes ses mesures par la seule croissance. Pour financer leurs nouveaux projets (suppression de la franchise de 30€ pour les actes médicaux pour les étrangers, suppression de la TVA sociale, etc.), les socialistes vont une fois encore utiliser la vieille recette de l’augmentation des impôts ! 7,6 milliards d’impôts supplémentaires sont annoncés. D’un côté on ouvre les robinets, de l’autre aucune économie n’est réalisée, comment l’attelage peut-il tenir ainsi ?

La gauche s’est cachée dans le déni et voici le dur retour à la réalité.  La gauche veut mener dit-on une « politique réaliste », mais une politique réaliste c’est, par exemple, ne pas remettre en cause la TVA sociale afin d’éviter de taxer les ménages et les Français qui travaillent. Une fois de plus la gauche démontre son absence de vision économique et surtout qu’elle reste enferrée, malgré ses dires, dans une vision du monde tel que les socialistes le rêve et non tel qu’il est !

Les mesures annoncées vont à contre-sens de ce que font nos partenaires européens. Elles dissuadent les entreprises d’investir en France.

Dans notre rôle d’opposition constructive nous ne manquerons pas, nous élus de l’UMP, de rappeler la gauche aux réalités aussi souvent que nécessaire afin d’éviter, autant que faire se peut, des dérives dangereuses pour la France.

Je tiens à adresser tous mes remerciements aux électrices et électeurs qui ont voté pour moi et Annick LUTENBACHER les 10 et 17 juin derniers.

Fidèle à ma conduite, je serai le Député de tous les habitants des 6 cantons et des 80 communes de la nouvelle 4^ème circonscription. Je porterai les valeurs de l’Alsace à Paris et particulièrement celles du Concordat et de notre droit local.

Fidèle à mes principes et à mes convictions, je serai, avec Annick LUTENBACHER ma suppléante, aux côtés des communes, des entreprises, des associations et de ses concitoyens

Je suis satisfait et heureux de la décision prise par la Cour d’Appel de Colmar. La mobilisation que j'ai provoqué le 17 avril dernier à la mairie de Cernay en réunissant tous les partenaires concernés par le dossier TBC, à savoir le Préfet, la Sous-préfète, l’administrateur et le mandataire judiciaires, les porteurs du projet, les représentants du personnel, les financeurs et les clients industriels, la Région Alsace, la SODIV et la Banque de France, a porté ses fruits.

Cette rencontre a permis à chacun de défendre la pertinence de ce projet de reprise et de regrouper les documents nécessaires pour monter un dossier complet.

Je rappelle que le projet de reprise porté par les cadres de TBC concerne plusieurs entreprises du Sud-Alsace telles que Philéa à Soultz ou Protechnic à Cernay.

Cette bonne nouvelle n’est pas une fin en soi puisqu’il convient maintenant de rassembler les énergies des uns et des autres pour redémarrer l’entreprise TBC et garantir la réussite du plan de reprise. J'accompagnerai cette reprise.