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Michel SORDI
60 ans, marié, 5 enfants

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2 février 2010 2 02 /02 /février /2010 14:40

Aujourd’hui, les jeunes, parfois malgré de longues études, peinent à trouver une place sur le marché du travail. On constate cependant que l’alternance est un mode de formation de plus en plus prisé qui offre de nombreux avantages. Pour les jeunes, c’est une qualification, une expérience, une rémunération et pour les entreprises, c’est le gage de former au mieux leurs collaborateurs de demain.
Le secrétaire d’Etat chargé de l’emploi, Laurent WAUQUIEZ, vient de lancer les ateliers de l’apprentissage et de l’emploi, afin d’améliorer le système dans ce domaine. Trois axes de réflexion sont ouverts :

·    Comment aider les jeunes dans leur vie quotidienne (transports, logement, recherche d’entreprise, choix de la formation, …) ?

·    Comment développer l’apprentissage et l’alternance dans les métiers des services à la personne, ou du tourisme, dans les universités et les grandes écoles, dans la fonction publique territoriale, … ?

·    Comment inciter les entreprises à s’engager davantage dans l’alternance ?

Toutes les expériences concrètes et les idées qui en découlent doivent venir enrichir le débat.

Jeunes, parents, enseignants, organismes de formation, entreprises, venez faire part de vos idées sur : www.ateliers-alternance.fr

 

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<br /> <br /> La technique est liée étroitement à la formation et au<br /> travail :<br /> <br /> <br /> L’humanité s’exprime dans la technique qui implique la possibilité :<br /> <br /> <br /> - de se représenter mentalement l’action à entreprendre,<br /> <br /> <br /> - d’inventer des outils qui seront le mieux adaptés à la réalisation,<br /> <br /> <br /> - de choisir les matériaux qui conviennent le mieux à l’action.<br /> <br /> <br /> L’être humain dans son intervention, imagine, invente, produit en utilisant son corps et nécessairement ses mains. La technique<br /> cherche surtout à obtenir un résultat, une transformation du donné opérée par la collaboration entre l’intelligence et le corps. Elle est également un savoir-faire, issue de l’imitation, de la<br /> vue, puis d’un enseignement, de règles d’action et enfin d’une théorie. Mais l’évolution de la technique et les inventions successives ont engendré la division du travail manuel en travail<br /> intellectuel avec pour conséquence l’inscription d’une interdépendance entre les hommes, la séparation du savoir et du faire. Celle-ci marque bien cette course à la puissance, avec le souci de<br /> l’intensification des tâches ordonnées au rendement et a pour résultat une amélioration du niveau de vie, comme capacité à libérer le travail et à faire naître un monde de loisirs. La technique<br /> est un pouvoir sur la matière, qui doit être maîtrisée et exercée dans un cadre précis et elle fait partie de l’emprise de la décision, comme rassemblement d’hommes égaux dans une liberté<br /> partagée. Il serait vain d’attendre uniquement des solutions de la pratique elle-même, mais il faut l’articuler sur autre chose que la science, une sorte de retour au savoir-faire premier.<br /> <br /> <br /> <br />
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R
<br /> <br /> LA TECHNIQUE :<br /> <br /> <br /> La science comme effort pour articuler entre elles des connaissances justifiées a pour objet la réalité du monde,<br /> ce qui existe comme nature et culture : <br /> cette connaissance exige donc théoriquement un ajustement des concepts à la réalité expérimentale ce qui implique la prise en considération de cette réalité telle qu'elle est donnée, un respect<br /> ou au moins une complicité avec elle.<br /> -La technique cherche surtout à obtenir un résultat, une transformation du donné opérée par la collaboration de l'intelligence et du corps (en particulier de la main). Si l'utilité n'est pas un<br /> critère de vérité, on distinguera toujours savoir et pouvoir.<br /> <br /> <br /> -L'art désigne, depuis le XVIII è siècle ce qui concerne l'esthétique, c’est-à-dire la satisfaction éprouvée à<br /> regarder, entendre une œuvre sur laquelle cette satisfaction est projetée : "c'est beau". Comprenons qu'il est hors de question de détruire l'œuvre, de la transformer, d'attendre un résultat<br /> quelconque d'une opération sur elle : l'œuvre d'art ne se consomme pas et exclut le désir.<br /> <br /> <br /> -Parce qu'il se réjouit de l'existence du beau, l'art s'est séparé de la technique qui envisage toujours une<br /> transformation, une disparition de ce qui existe (voir le paysage "mité").<br /> -Parce qu'elle est un ensemble de procédés, issus de la pratique ou de la théorie, ayant pour seul objectif un résultat concret, la technique dynamise toute forme de travail et s'intéresse plus à<br /> l'utilité, qu'à la vérité ou à la beauté.<br /> <br /> <br /> II. La notion : le parcours<br /> <br /> <br /> La technique est un savoir-faire :<br /> <br /> <br /> - D'abord, elle est issue de l'imitation, de la vue : je vois faire, cela réussit, j'imite.<br /> - Puis d'un enseignement, de règles d'action qui s'adressent à l'ouïe et à la vue : je regarde, j'écoute et je refais.<br /> - Enfin, la technique est désormais issue d'une théorie : ce n'est plus en cette fin-de-siècle que l'application de la science.<br /> <br /> <br /> - Dans ce mouvement, on saisira et l’on comprendra la disparition progressive de l'initiative et de la fantaisie au<br /> profit du seul résultat, comme disparition de l'humanité dans le travail.<br /> Car, parler de savoir faire c'est mettre en évidence l'union de l'esprit et du corps dans une activité où l'homme se manifeste comme nature et intelligence. En effet, la technique exprime<br /> l'humanité comme désir : l'origine de la technique n'est donc pas la raison : son processus peut bien être rationnel, l'erreur serait de le croire raisonnable.<br /> <br /> <br /> L'humanité s'exprime dans la technique qui implique la possibilité :<br /> <br /> <br /> - de se représenter mentalement l'action à accomplir ; - d'inventer des outils adaptés à l'action (il y a plus<br /> de 100 marteaux différents par leur forme et des milliers d'outils informatiques) ; - de choisir les matériaux appropriés à l'action ; <br /> <br /> <br /> - d'adapter les moyens à la fin par l'intelligence. Tout cela implique l'esprit et le corps, en synergie pour<br /> la réalisation d'une œuvre, d'un résultat qui manifestait, d'abord, dans l'élément de la permanence la liberté inventive d'une conscience de soi ayant posé une fin et surmonté les obstacles,<br /> maîtrisé les moyens, par sa volonté.<br /> <br /> <br /> II-  Résumons : l'humanité s'exprime dans la technique qui implique la possibilité :<br /> <br /> <br /> 1- De se représenter mentalement l'action à accomplir (simulation)<br /> 2- D'inventer la forme de l'outil la mieux adaptée à la tâche.<br /> 3- De choisir les matériaux les plus adaptés à l'action. La technique des premiers temps induit des actes de libertés : l'être humain dans son action imagine, invente, produit en utilisant<br /> son corps et singulièrement ses mains.<br /> <br /> <br /> Mais l'évolution de la technique et les inventions successives ont engendré la division du travail en travail<br /> manuel et travail intellectuel avec pour conséquence immédiate l'inscription d'une interdépendance entre les hommes et, pour conséquence lointaine, <br /> la séparation du savoir et du faire, l'aliénation de l'un comme de l'autre. <br /> Alors que dans le savoir faire premier, non seulement le savoir, grâce au faire gardait la mesure de la nature, mais encore le faire se pénétrait d'intelligence et d'imagination, au contraire<br /> dans la technique actuelle, le faire, articulé nécessairement à la science, a perdu la liberté de la conscience comme source, tandis que le savoir théorique, préoccupé du résultat comme<br /> rendement, isole et abstrait les systèmes étudiés de l'écosystème qui pourtant soutient leur existence et conditionne leur survie. <br /> <br /> <br /> - La nature physique et la condition humaine sont donc sacrifiées parce que le savoir est justifié non plus par la<br /> connaissance à atteindre, mais par le pouvoir qu'il donne : <br /> <br /> <br /> ==> Savoir pour pouvoir suffira donc aux pragmatistes, ces modernes sophistes.<br /> <br /> <br /> - D'ailleurs, l'évolution de la technique marque bien cette course à la puissance, ce refus du risque impliqué par<br /> la vie, au mépris de la nature et du travailleur : la main était trop prise dans l'action, alors l'outil sauva la main : la main était asservie à l'outil et freinée par sa force<br /> limitée : la transformation de l'outil en machine soulage la main et décuple les forces. Avec la machine "asservie" disparaît la main et avec elle le faire.<br /> <br /> <br /> - Derrière la division du travail, il y a le souci de l'intensification des tâches ordonnée au rendement. La<br /> conséquence de cette division est la distinction des capacités intellectuelles et des capacités manuelles qui produisent une ségrégation des individus, mouvement inverse de<br /> l'humanisation.<br /> <br /> <br /> - Comme capacité à obtenir un résultat, une amélioration du niveau de vie, comme capacité à libérer du travail et à<br /> faire naître un monde de loisirs, la technique s'impose comme ce à quoi il faut dire oui ; cette même capacité à obtenir un r&eacut<br /> <br /> <br /> <br />
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<br /> <br /> Tout d'abord il<br /> me semble que l'environnement de l'entreprise a beaucoup changé et que son évolution dans un monde moderne a transformé les valeurs initiales comme " le travail, le partage, l'amitié,<br /> l’esprit de groupe, l'appartenance à une entité " se sont complètement désintégrées. D'autre part " la personne " avec ses compétences, ses savoirs et surtout son expérience<br /> professionnelle n'est plus au centre des préoccupations de la société puisque qu'elle n'apparaît plus comme la fondation même de toute activité humaine. Par conséquent, elle est dévalorisée par<br /> la délocalisation ainsi que par la sous-traitance du travail même qui était pourtant le socle de l'entreprise. En fait, on peut également rattacher à cette<br /> problématique " l'emploi des jeunes " qui reste précaire pour différentes raisons, comme le sous-emploi, le manque d'expérience et de motivation, etc..<br /> Précisément, le lien serait la complémentarité avec le senior afin de résoudre la question dans sa globalité. Sans relations pédagogiques ni de volontés des décideurs pour faire évoluer le<br /> contexte négatif de l'emploi, il sera très difficile d'apporter des réponses, car entre les décisions en haut lieu et la réalité du terrain, il y a un fossé que seul une passerelle d'actions<br /> concrètes permettra de franchir. Alors, pour moi il y a deux actions majeures à entreprendre immédiatement : la première est de mieux " préparer les jeunes à l'école<br /> " par la mise en place de formations complémentaires de professionnalisation qui leur permettraient de mieux intégrer l'entreprise et la seconde est " l'incitation à<br /> l'embauche " d'un senior et d'un ou plusieurs jeunes avec un contrat en CDD minimum de 2 ans et surtout avec l’allègement des charges pendant cette période ce qui permettrait<br /> d'accompagner le jeune par le tutorat . Comme on peut le voir des solutions existent, mais faut-il encore les accepter et les appliquer, car, pour l'instant mes propositions restent<br /> effectivement des voeux pieux et j'espère qu'une oreille attentive percevra la pertinence de mes propos. La question de l'emploi reste pour moi une priorité et je vais continuer mon<br /> combat dans ce sens, particulièrement dans l'écriture d'un nouvel ouvrage qui pourrait s'intituler : " Rôle & devoir des seniors dans l'apprentissage des jeunes "<br /> et Méthodologie d'une relation pédagogique privilégiée pour une bonne émancipation dans le travail. Tout un programme, mais qui à mon sens reste nécessaire à développer car il<br /> n'est pas pensable qu'un tel gâchis de la disparition des connaissances dans les entreprises en France continue de la sorte sans que personne n'arrête cette gangrène qui va diminuer le<br /> potentiel des savoirs de notre pays. J'engage toutes les personnes à réfléchir sur cette question car le phénomène va malheureusement s'amplifier dans les années à venir, il s'agit bien<br /> de faire basculer la tendance et d'axer les efforts sur le changement de mentalité, l’éradication des freins au développement et la prise en compte du respect de la personne.<br /> <br /> <br /> <br />
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R
<br /> <br /> Tout d'abord il<br /> me semble que l'environnement de l'entreprise a beaucoup changé et que son évolution dans un monde moderne a transformé les valeurs initiales comme " le travail, le partage, l'amitié,<br /> l’esprit de groupe, l'appartenance à une entité " se sont complètement désintégrées. D'autre part " la personne " avec ses compétences, ses savoirs et surtout son expérience<br /> professionnelle n'est plus au centre des préoccupations de la société puisque qu'elle n'apparaît plus comme la fondation même de toute activité humaine. Par conséquent, elle est dévalorisée par<br /> la délocalisation ainsi que par la sous-traitance du travail même qui était pourtant le socle de l'entreprise. En fait, on peut également rattacher à cette<br /> problématique " l'emploi des jeunes " qui reste précaire pour différentes raisons, comme le sous-emploi, le manque d'expérience et de motivation, etc..<br /> Précisément, le lien serait la complémentarité avec le senior afin de résoudre la question dans sa globalité. Sans relations pédagogiques ni de volontés des décideurs pour faire évoluer le<br /> contexte négatif de l'emploi, il sera très difficile d'apporter des réponses, car entre les décisions en haut lieu et la réalité du terrain, il y a un fossé que seul une passerelle d'actions<br /> concrètes permettra de franchir. Alors, pour moi il y a deux actions majeures à entreprendre immédiatement : la première est de mieux " préparer les jeunes à l'école<br /> " par la mise en place de formations complémentaires de professionnalisation qui leur permettraient de mieux intégrer l'entreprise et la seconde est " l'incitation à<br /> l'embauche " d'un senior et d'un ou plusieurs jeunes avec un contrat en CDD minimum de 2 ans et surtout avec l’allègement des charges pendant cette période ce qui permettrait<br /> d'accompagner le jeune par le tutorat . Comme on peut le voir des solutions existent, mais faut-il encore les accepter et les appliquer, car, pour l'instant mes propositions restent<br /> effectivement des voeux pieux et j'espère qu'une oreille attentive percevra la pertinence de mes propos. La question de l'emploi reste pour moi une priorité et je vais continuer mon<br /> combat dans ce sens, particulièrement dans l'écriture d'un nouvel ouvrage qui pourrait s'intituler : " Rôle & devoir des seniors dans l'apprentissage des jeunes "<br /> et Méthodologie d'une relation pédagogique privilégiée pour une bonne émancipation dans le travail. Tout un programme, mais qui à mon sens reste nécessaire à développer car il<br /> n'est pas pensable qu'un tel gâchis de la disparition des connaissances dans les entreprises en France continue de la sorte sans que personne n'arrête cette gangrène qui va diminuer le<br /> potentiel des savoirs de notre pays. J'engage toutes les personnes à réfléchir sur cette question car le phénomène va malheureusement s'amplifier dans les années à venir, il s'agit bien<br /> de faire basculer la tendance et d'axer les efforts sur le changement de mentalité, l’éradication des freins au développement et la prise en compte du respect de la personne.<br /> <br /> <br /> Raymond@2010<br /> <br /> <br /> <br />
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