J’ai été stupéfait de voir que le Président Hollande intervienne directement dans une allocution télévisée sur le dossier de la famille Dibrani, pour offrir à Léonarda la possibilité de rentrer en France pour poursuivre sa scolarité mais sans sa famille.
Je trouve choquant cette proposition non conforme à une loi de la République votée par le parlement alors que le Président de la République doit veiller au respect de la constitution.
Suite à cette affaire, s’en est suivie une nouvelle cacophonie et de nouvelles divisions au sein du gouvernement : le premier secrétaire du PS, Harlem Désir qui demande le rapatriement de toute la famille ; Claude Bartolone, le Président de l’Assemblée Nationale qui prétend que la « gauche ne saurait transiger avec les valeurs, sous peine de perdre son âme » ; Ségolène Royal qui soutient Manuel Valls ; Jean-Luc Mélenchon, coprésident du Parti de Gauche, qui participait aux manifestations des étudiants et qui exige le départ de M. Valls ; Jean-Vincent Placé, le Président du groupe des sénateurs EELV, qui encourage les lycéens à se mobiliser et à continuer à manifester…
Le Président n’est décidemment pas à sa place.