COMMUNIQUE DE PRESSE DU GROUPE RESSOURCES
Ce jeudi 11 janvier s’est tenu en mairie de Cernay une réunion bilan de la cellule de reclassement des ateliers protégés de St André.
Mme Liliane KOSIR, du groupe ressources, chargée de la gestion de cette cellule, a présenté le résultat de cette année de travail. Sur les 97 travailleurs handicapés, aujourd’hui seuls 3 dossiers non résolus restent à sa charge. Concernant l’encadrement, une personne est encore à la recherche d’un poste. Mme KOSIR s’est d’ailleurs engagée à poursuivre son suivi de ces personnes bien que sa mission prenne fin au 31/12/06.
Le directeur départemental du Travail, de l’Emploi et de la Formation Professionnelle, Monsieur Roger ESCHENBRENNER, a souligné « le résultat exceptionnel » de cette cellule.
Michel SORDI, Député-Maire de Cernay convient que les partenaires ont été un peu plus sensibles car c’est « un public fragile que nous sommes tous en devoir de protéger. Ce résultat est celui de la mobilisation de l’ensemble des partenaires sur ce dossier : cellule, salariés, syndicat, associations, services de l’Etat et élus. »
Les associations ont rappelé que l’obtention de la création de 25 places en Etablissement et Services d’Aides pour le travail (ESAT, ancien CAT) par le député auprès du Ministère aux personnes handicapées avait considérablement facilité les reprises. Par ailleurs, ils ont remercié les services de l’Etat pour l’extrême rapidité de traitement des dossiers sur ce sujet.
A la demande des associations qui ont besoin de travail pour faire tourner ces structures d’accueil et assurer les emplois des personnes handicapées, Michel SORDI avait également lancé un appel aux maires, lors de la dernières assemblée générale des maires du département, afin que ces donneurs d’ordre pensent à réserver une partie de leur travaux à ces structures. « Notre société doit accepter et intégrer le travail des handicapés », rappelait un des responsables associatifs, « les nouvelles lois sur le handicap vont dans ce sens ».
Le Sous-Préfet de Thann, Jean-Claude GENEY, a conclu en signalant que bien sûr « tout le monde préfèrerait que les cellules de reclassement n’existent pas » car elles sont le corollaire de fermetures d’entreprises. Mais lorsqu’elles existent et qu’elles sont concluantes, et bien il faut saluer ce résultat.
